À la clôture du premier trimestre 2025, les données arrêtées au 28 mars dessinent un paysage budgétaire clair, où les choix de l’État en matière de dépenses traduisent des priorités nettes.
En première ligne, les rémunérations accaparent 34,2 % du budget global. Ce chiffre confirme une constante dans les finances publiques : le poids prépondérant de la masse salariale, reflet de l’ampleur des effectifs de la fonction publique et de l’engagement de l’État envers ses agents.
En deuxième position, les dépenses exceptionnelles s’élèvent à 27,5 %. Cette part significative suggère la gestion d’événements imprévus ou la mise en œuvre de mesures ponctuelles à fort impact, souvent dictées par le contexte socio-économique ou des urgences gouvernementales.
Les autres dépenses courantes représentent 21,6 % du total. Ce poste regroupe une série d’engagements récurrents nécessaires au fonctionnement régulier des services publics.
Plus en retrait, les dépenses en capital — synonymes d’investissements à long terme — ne pèsent que 7,3 %, tandis que les subventions se limitent à 6,9 %, confirmant une tendance à la modération dans les aides directes.
Enfin, les dépenses classées dans la catégorie « Autres » ne comptent que pour 2,5 %, marginales dans la structure globale.
Ce panorama, établi à la veille du deuxième trimestre, met en lumière une gestion budgétaire recentrée sur les ressources humaines et la flexibilité face aux aléas, dans un contexte où chaque arbitrage semble pesé au regard des équilibres macroéconomiques.