Le Fonds monétaire international (FMI) s’apprête à alléger les surtaxes qu’il impose aux pays qui dépassent les seuils fixés pour le montant ou la durée de remboursement de leurs emprunts.
Selon l’agence Bloomberg, le FMI utilise deux types de surtaxes, notamment; des surtaxes basées sur la quote-part quand la somme des crédits accordés à un Etat dépasse 187,5% de la quote-part et des surtaxes basées sur la durée. Ces dernières s’appliquent aux prêts d’un pays dépassant 187,5% de la quote-part, non remboursés après 36 mois ou 51 mois, selon le type de crédit accordé par le FMI.
La surtaxe basée sur le temps s’ajoute ainsi à la surtaxe basée sur la quote-part quand un pays dépasse le seuil d’emprunt au FMI pendant plus de 3 ans, ou pendant plus de 4 ans et 3 mois.
Ce système alourdit ainsi le fardeau des paiements de la dette. Au lieu de soutenir leurs populations en finançant les services sociaux, ces pays coupent dans ses dépenses et remboursent toujours plus d’intérêts et de pénalités.
En croire l’agence Bloomberg, le conseil d'administration du FMI s’est réuni récemment pour examiner trois modifications potentielles de ce système connu également sous le nom de « surcharges ».
La première option d'allègement des frais supplémentaires aux pays qui empruntent « trop » au FMI consiste à relever le seuil à partir duquel les surtaxes sont imposées aux emprunteurs.
La deuxième option concerne la réduction du montant des surtaxes et la troisième porte sur l’abaissement du taux d'intérêt appliqué par le Fonds sur les prêts.
Les discussions relatives à ces modifications, qui pourraient être mises en œuvre conjointement ou séparément, interviennent à quelques semaines des réunions d'automne du FMI et de la Banque mondiale qui se tiendront en octobre prochain.
AGNES