Le ministère du Portefeuille pense que la production annuelle de la Gécamines devra à présent, atteindre  au moins  40.000 tonnes de cuivre.

 Avec la relance des activités, le ministre Clément Kwete s'est dit optimiste quant au redressement de cette entreprise, la plus importante du portefeuille de l'État, qui a connu une baisse  remarquable de sa production ces dernières années.

C'est le contenu de son adresse à la presse, après son séjour à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga où il a pris part au
conseil d’administration de la Gécamines, qui portait sur l'évaluation de l’état des lieux.

Le ministe Kuete s’est dit satisfait de voir le gouvernement doter la Gécamines de nouveaux outils de gouvernance.
"Le plus important
aujourd’hui est d’étudier la structure de la dette, la maîtrise des charges et la restructuration financière, constituant ainsi de nouveaux outils de gouvernance de la Gécamines", a-t-il déclaré.

Cette réunion du conseil d'administration est la première de l'ère Sama Lukonde Kyenge, directeur général, entré en fonction au mois de juin dernier.

Pour accroitre sa production, la société minière Deziwa SAS (Somidez), une Joint-Venture créée en 2017 et détenue par l'opérateur minier public Gecamines (49%) et le groupe China Non ferrous Metal Compagny (51%); a inauguré en janvier 2020 à Kolwezi son usine ultramoderne de raffinage de cuivre et cobalt.

D'une capacité installée de 80.000 tonnes de cuivre et 8000 tonnes de cobalt par an, le projet Deziwa, qui a nécessité un investissement de 880 millions $, va reposer sur des réserves de 4.6 millions de tonnes de cuivre et 420 mille tonnes de cobalt.

La phase additionnelle du projet prévoit de doubler cette capacité de production.

Pour rappel, ces 20 dernières années, la Gécamines a produit 25.000 tonnes l'an.

Avant l’effondrement de la mine de Kamoto à Kolwezi, en 1990, la Gécamines produisait près de 500.000 tonnes de cuivre par an, signale-t-on.

Berms Bamba, financetimes.cd