L’inclusion du cobalt congolais dans la liste 2024 des biens produits par des enfants ou par le travail forcé, établie par le département du travail américain, a été jeudi au cœur d’un échange entre le vice-ministre des Mines de la République démocratique du Congo et les opérateurs économiques à Kinshasa, capitale du pays.
Au cours de cette table ronde du Cobalt Institute, Godard Motemona, vice-Ministre des Mines a dénoncé «fermement» cette perception internationale de l’industrie du cobalt en RDC, victime de malentendus et d’informations inexactes.
Il a aussi mis en avant les efforts déjà entrepris par la RDC en faveur d’un secteur minier responsable et durable.
La cheffe de division pour la zone africaine du département du travail des États-Unis, Chanda Uluca ainsi que plusieurs opérateurs du secteur minier, tant publics que privés ont pris part à ces discussions.
Dans un autre communiqué publié récemment, la République démocratique du Congo avait dénoncé l'inclusion du cobalt Congolais sur la liste des biens produits par le travail des enfants ou le travail forcé établie par les Etats-Unis d’Amérique.
Le pays de Tshisekedi avait dit avoir pris connaissance de la décision du Département du Travail des États Unis d’Amérique d’inclure le cobalt Congolais sur la liste 2024 des biens produits par le travail des enfants ou le travail forcé, estimant cependant que cette décision ne tenait pas compte des efforts ni des avancées majeures enregistrées dans la régulation de l’exploitation minière artisanale et industrielle par l’Etat.
La rédaction