Le ministre des Mines de la République démocratique du Congo a affirmé que 95% de la production de cobalt sont réalisés conformément aux règles éthiques et sociétales imposées par le gouvernement et les entreprises cotées en bourse.
A travers un communiqué parvenu jeudi à financetimes.cd, Kizito Pakabomba a indiqué, en outre, que c’est seulement les 5% restant qui posent encore problème car, ils sont issus de l'exploitation artisanale.
Le ministre des Mines s’est dit être opposé «fermement» au travail des enfants dans l'exploitation artisanale du cobalt et du cuivre, soulignant que ces deux « minéraux essentiels », dont l'exploitation responsable est vitale pour l'économie mondiale et nationale, doivent contribuer à l'amélioration des conditions de vie des Congolais.
Il a fait savoir que son ministère travaille avec les partenaires bilatéraux et multinationaux ainsi que les organisations internationales sur la mise en place des initiatives visant à garantir une exploitation éthique et responsable surtout respectueuse des droits humains et de la protection de l'environnement.
Des initiatives et actions en cours
Les même communiqué a relevé que des initiatives et actions sont en cours pour améliorer davantage ce sécateur notamment ; la formalisation de l'exploitation minière artisanale, la création de la commission interministérielle sur le travail des enfants (CISTEMA), le renforcement des contrôles et suivi dans les zones minières et la coopération internationale pour une traçabilité éthique.
D’après le communiqué, les résultats de cette initiative et les perspectives ont déjà permis au ministère des Mines d'identifier et recencer 16.845 enfants dans les zones minières artisanales, dont 13.587 enfants ( garçons et filles) tous ont été retirés de ces sites et s'en est suivi d'une prise en charge scolaire, sanitaire, psychologique ainsi que leur enregistrement à l’état civil, avant d’indiquer leurs parents sont dans un processus de reconversion économique à travers des coopératives agricoles.
Berm's