Il s'observe depuis un temps plusieurs polémiques autour du dossier opposant la société Kibali Gold et son partenaire Sokimo.
Tout porte à croire qu'il existerait un conflit vu la tournure que prend ce dossier avec les démêlés judiciaires qui les opposent actuellement.
Selon des sources de la société Kibali Gold, '' la personne qui a porté l'affaire devant la chambre du Tribunal de commerce n'a pas qualité et c'est une tentative d'extorsion car pendant 11 ans, Kibali a travaillé dans la transparence conformément au code minier révisé ''.
Ce qui est surprenant dans cette affaire, c'est la célérité avec laquelle le Tribunal du commerce s'est saisi du dossier, exceptionnelle et jamais observée dans les affaires pénales. Une goutte d'eau qui est venue déborder le vase.
Vite saisi, vite le Tribunal du commerce de Kinshasa/Gombe a pris l'ordonnance de saisie conservatoire des comptes de Kibali Gold dans presque toutes les banques de la RDC dans seulement 48 heures.
Une précipitation qui ne peut se justifier, selon Kibali, lorsqu'on sait que le Président de ce tribunal n'a pas invité l'autre partie pour présenter ses moyens de défense.
Au regard de cette situation, plusieurs questions s'invitent aux lèvres des internautes qui suivent depuis un temps ce dossier.
Est ce par patriotisme ou tout simplement pour nuire ? Ou encore à cause des espèces trebuchantes ?
Dans le cas d'espèce, à qui on veut nuire? Quand on sait que la Société Kibali est une entreprise internationale, plus automatisée en Afrique et construire en RDC et contribue à la maximisation des caisses de l'État en terme d'impôts et taxes à hauteur de 759 millions de dollars américains comme l'a fait savoir le PDG de Barick dans une conférence de presse du 19 avril dernier, avant de préciser que cette entreprise minière embauche en son sein plus de 3000 congolais.
Revenant aux prescrits du code minier congolais, Kibali contribue au développement des communautés notamment celles de la province du Haut-Uele, poursuivent les mêmes sources.
Selon certaines indiscrétions, Monsieur Droma Ferdinand, ancien administrateur de Sokimo, voudrait faire porter à son partenaire (Kibali) tous les péchés de la mégestion de sa société par le Conseil d'administration.
'' Cet agent de la Sokimo, en posant des tels actes n'a pas calculé les effets de ses actions car la saisie des comptes de Kibali dans différentes banques au pays, produira des conséquences sur le plan économique, social, fiscal et sécuritaire dans les provinces de l'Ituri, Haut-Uele et en RDC en général '', estiment certains organisations de lutte contre la Corruption en RDC.
Pour la petite histoire, Droma Ferdinand, ancien administrateur, dans le comité de gestion Willy Bafuwa, est l'un des négociateurs aussi bien avec Ran Gold Ressources et qu'avec Anglo Ashanti.
En sus de la conservation de sa participation de 10% au capital social de Kibali, Sokimo a reçu les contreparties suivantes:
Pour son investissement dans Kibali: le loyer mensuel au titre de contrat d'amodiation de la date d'octroi en mars 2009: 11.270.000 Amodiation jusqu'à la Première production en 2013 de 350.000 par mois,17.150.000 clauses du contrat d'association révisé de porte, 4.500.000 USD dont 50% réservé au gouvernement de la RDC.
Pour certains observateurs, c'est un dossier qu'il faudrait suivre de près car la RDC risquerait de décourager un investisseur dont l'investissement s'élève actuellement à plus ou moins 3,5 milliards de dollars américains.
Il faut rappeler que la Sokimo réclame ses droits brimés dans le contrat d'association Kibali gold Mine, à savoir l'indemnité d'épuisement des gisements et les payements des dividendes, ainsi que la révision de ce contrat en vue d'un rééquilibrage des intérêts. Une réclamation considérée comme du chantage par Kibali Gold.
Est ce le début ou la fin du dossier ?
Wait and see disent les anglais !
Financetimes.cd