Dans une correspondance adressée au Vice-Premier Ministre, le PPRD conteste les motifs ayant conduit à la suspension de ses activités, fondée selon lui sur des allégations liées à l’attitude de Joseph Kabila. Le parti souligne que l’ancien président, qualifié d’« homme de paix », ne s’est pas rendu récemment à Goma, comme le confirme la « notoriété publique ». Il rejette également l’idée selon laquelle son passage par cette ville impliquerait un quelconque soutien aux insurgés, insistant sur l’unité nationale et la légalité de ses actions.
Le PPRD dénonce une décision fondée sur de simples « supputations » et en exige l’annulation, invoquant les libertés constitutionnelles ainsi que les engagements internationaux de la RDC en matière de démocratie. Une copie de la lettre a été transmise aux plus hautes autorités du pays, y compris au Président de la République.
Cette affaire met en lumière les tensions politiques entourant la gestion de la crise à l’Est, tandis que le PPRD se positionne comme un défenseur de la « résistance non violente ». La réaction des autorités dira si cette suspension, perçue comme une tentative de « musèlement », sera maintenue.