La journée du mercredi 16 octobre est décrétée « journée Villes mortes » sur toute l'étendue nationale par l’opposition politique et les forces vives de la République Démocratique du Congo pour protester contre le salaire insignifiant donné aux enseignants et autres fonctionnaires.
Cet appel est du parti politique Mouvement d'Elites pour la démocratie et le vrai Changement (MDVC) en collaboration avec d’autres forces politiques et sociales, lancé à travers une déclaration parvenue mardi à financetimes.cd.
D'après ce document, l'initiative vise à dénoncer les souffrances des professionnels de l’éducation et la détérioration du système éducatif, marquée par des mouvements de grève dans les écoles publiques.
« Après une enquête sur l’éducation nationale sur l’ensemble du territoire national, le MDVC a constaté que Cette dernière est en péril car le salaire moyen de l’enseignant équivalent à 85 dollars, ne garantit pas une bonne qualité de l’enseignement. Ce qui ne rassure pas non plus une république forte dans les années à venir étant donné que la force d’une nation repose sur la qualité de l’éducation de ses enfants », a écrit Augustin Bisimwa, secrétaire général du parti.
Pendant ce temps, le mouvement de grève des enseignants des écoles publiques se poursuit dans la plupart de provinces du pays depuis la rentrée scolaire en septembre dernier.
Le personnel éducatif congolais réclament entre autres un salaire décent de 500 dollars, la suppression des zones salariales, la présentation des listings originaux des montants dus dans les écoles, ainsi que le paiement des nouvelles unités, conformément aux accords de Bibwa unissant les parties prenantes.
Du côté du gouvernement, la Première Ministre avait appelé les enseignants au patriotisme.
Jules Ninda