C’est au cours d’un atelier mercredi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) que le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, a lancé les activités du cercle des mines du réseau national des laboratoires de l'Office Congolais de Controle (OCC).
L’objectif poursuivi est l'accélération de la modernisation et certification des laboratoires de cet office de contrôle pour les produits miniers dans l'espace Grand Katanga et dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de l'Ituri est et sud est du pays.
Il a fait savoir que le but est de parvenir à distinguer le produit principal des produits connexes non connus avant l'exportation des minerais congolais afin de maximiser ainsi les recettes publiques.
Car, a-t-il souligné, des milliards de dollars américains échappent au trésor public dans ce secteur.
Pour Julien Paluku, l'augmentation du volume des échanges commerciaux de la RDC avec les États-Unis d'Amérique dans le cadre de l'AGOA et avec la Chine dans le cadre du protocole d'accord signé lors du dernier Forum de coopération Chine-Afrique à Beijing mais aussi bientôt avec l'Union Européenne passe obligatoirement par la modernisation de l'Office Congolais de Contrôle qui doit se doter dans 2 ans de 7 laboratoires ultramordernes certifiés dont miniers.
Selon lui, une dizaine de sous-produits non connus sont profitables, seules aux entreprises importatrices.
Le protocole d'accord signé dernièrement entre l'OCC et la société chinoise Lixiaoman Technology va aider l'OCC à se doter de ces laboratoires ultramordernes certifiés, d'où tous les produits contrôlés par cet organe scientifique et technique doivent être reconnus mondialement sur plan qualité et conformité.
Selon rapport 2023 détaillé par Gaby Lubiba Mampuya, chef du département laboratoire, l'OCC avec ses 88 laboratoires dont 9 miniers, a contrôlé et cerfitifié 3,029 millions de tonnes des produits de cuivr, 437 mille tonnes des produits de Cobalt et 45 mille de tonnes d'autres produits.
Berm’s