Ces intempéries, survenues les 4 et 5 avril à la suite de fortes pluies, ont touché plusieurs communes, dont Limete, Matete et Masina. Plus de 200 ménages ont été directement affectés.
« Nous devons délocaliser toutes les habitations situées à proximité des lits de rivières, non seulement à Ndjili, mais aussi à Makelele et à la Gombe », a déclaré le ministre, pointant du doigt la vulnérabilité des zones urbaines face aux catastrophes naturelles.
Ces inondations remettent en lumière les faiblesses structurelles persistantes de la ville de Kinshasa, notamment l’absence de systèmes de drainage efficaces et la prolifération de constructions anarchiques dans des zones à risque.
Pour faire face à la crise, une cellule d’urgence a été mise en place afin de coordonner les évacuations et apporter une assistance immédiate aux sinistrés. Quatre sites d’accueil ont également été aménagés pour héberger les familles déplacées, avec la mise à disposition d’abris provisoires.