Plus grand pays francophone du monde et réputé pays-solution face au réchauffement climatique, la République démocratique du Congo (RDC) est aussi candidate pour l’un des deux sièges réservés à l’Afrique comme membres non-permanents du Conseil de sécurité.

Le président Félix Tshisekedi est arrivé dimanche à New-York, aux États-Unis d’Amérique, pour participer aux travaux de la 79ème session de l’Assemblée générale des Chefs d’État et de gouvernement des Nations-Unies.

Et plusieurs congolais attendent des retombées positives de cette rencontre de haut sommet. Mais quelle carte va réellement jouer Félix Tshisekedi face aux enjeux de l’heure? 

Cette 79ème Assemblée générale de l’ONU intervient dans un contexte international marqué par une avancée significative dans la réforme du Conseil de sécurité des Nations-Unies tant souhaitée par les Africains. 

Pour la première fois, les USA ont été favorables à l’élargissement du Conseil de sécurité à deux (2) pays africains sans droit de veto. 

Le sujet sera aux coeurs du débat général qui s’ouvre le 24 septembre prochain.

Par ailleurs, la RDC attend son élection, le 9 octobre prochain, au Conseil des droits de l’homme et le pays doit peser de tout son poids.

Cette année, le président Félix Tshisekedi va faire son 6ème discours devant les Nations-Unies, mais le tout premier de son second mandat. 

Lui qui a été accueilli à l’aéroport international J.F. Kennedy de New-York par une délégation restreinte conduite par la ministre d’Etat aux Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner, le directeur du cabinet présidentiel Anthony Nkinzo et le Représentant de la RDC aux Nations-Unies Zénon Mukongo, Félix Tshisekedi porte la voix de millions de congolais qui attendent des États-Unis des sanctions contre le Rwanda pour la guerre imposée à la RDC ôtant la vie à de milliers de populations civiles.

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