L'opinion publique si la province du Lualaba en République démocratique du Congo (RDC) est va-t-elle sauver l'économie du pays qui a du mal à franchir, à elle seule, la barre de 10 milliards USD.

Cette question revient après le passage du président congolais, Félix Antoine Tshisekedi à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba. 

Lors de son meeting, il a attaqué le dossier minier, martelant que cette province  héberge dans son sous-sol, 60 minerais stratégiques.

Selon lui, le Kolwezi est appelé à devenir la "capitale mondiale des minerais stratégiques", ajoutant que ces ressources minières, exploitées à bon escient, sont de nature à générer des richesses pour l’aménagement du pays, la création des emplois pour les jeunes, le financement des études des enfants congolais, l’entretien du panier de la ménagère congolaise, l’envoi des travailleurs en fin de carrière à une retraite honorable,...

Le chef de l'État congolais a indiqué vouloir tourner maintenant son combat, en matière des mines, sur des partenariats gagnant-gagnant avec les investisseurs miniers. 

Il a fait montre la nécessité aujourd'hui, de pouvoir développer Kolwezi grâce aux dividendes miniers donnant lieu à l'érection des immeubles, à la construction des nouvelles routes ou des nouvelles universités.

L’Union linière du Haut-Katanga (UMHK), rebaptisée la Générale des carrières et des mines (Gécamones) devra jouer un grand rôle dans le contrôle des mines pour atteindre ce rêve du président Félix Tshisekedi, car plusieurs acteurs économiques tant nationaux qu'internationaux, y compris la haute finance internationale sont impliqués dans ce secteur tant convoité.

Félix Antoine Tshisekedi s’est entretenu avec plusieurs investisseurs opérant dans le secteur minier, en vue de jeter les bases des partenariats gagnant-gagnant. 

Il a par la suite  procéder à l’inauguration de la nouvelle agence de la Banque Centrale du Congo dans cette partie du pays, note-t-on par ailleurs.

Rédaction financetime.cd