Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi a rappelé aux membres de son gouvernement , les trois recommandations pour accéder aux facilités de crédit du FMI. Il l'a fait lors de la 49 ème réunion du Conseil des ministres du vendredi 18 septembre 2020.
En rappelant ces trois prérogatives, Félix Tshisekedi a tenu à la formalisation du programme du Fonds Monétaire international.
Il leur a ainsi exigé de s’assurer que les initiatives prises par les Institutions et Ministères sectoriels concernés concourent à la réalisation de l’objectif susvisé.
Du nombre de ces recommandations figurent:
Premièrement, la gouvernance de la Banque Centrale du Congo ;
Cette bonne gouvernance passe par la finalisation du processus de restructuration de la Banque centrale du Congo (BCC). Cela, en faveur de la nouvelle loi en vigueur, par la nomination des commissaires aux comptes, le renouvellement de son Conseil d’administration et la nomination des deux vice-gouverneurs.
Le FMI recommande aussi au Comité de politique monétaire (CPM) de maintenir la stabilité macroéconomique sur base des engagements pris dans le Pacte de stabilité macroéconomique et monétaire entre le Gouvernement et la Banque centrale du Congo (BCC).
Ce qui renforce la démarche du Gouvernement Ilunkamba qui, par anticipation, s’emploie déjà à éviter tout financement monétaire en faveur de la gestion sur base de caisse. D’où, la nécessité d’élaborer un projet de Budget.
En même temps, il devrait exécuter les actions préalables requises par la banque mondiale.
Deuxièmement, la transparence dans le secteur des Mines ;
Le FMI exige cependant au gouvernement congolais, de mettre en place la feuille de route dans le cadre de l’ITIE afin d’améliorer davantage la gouvernance minière. Et aussi, le FMI entend voir le Gouvernement congolais rendre publics les récents contrats miniers conclus avec la SOKIMO et la MIBA.
Troisièmement, la présentation d’un budget réaliste.
L’élaboration d’un Budget 2021 réaliste et le maintien de la stabilité macroéconomique sur la base des engagements pris dans le Pacte de stabilité macroéconomique et monétaire entre le Gouvernement et la Banque centrale du Congo (BCC). Cela lui oblige notamment à, évaluer formellement les contrats ou obligations du secteur public au travers de la Direction générale de la dette publique (DGDP), à renforcer le suivi de la dette extérieure contractée par les entreprises publiques et à faire l’analyse de la viabilité de la dette.
Rédaction, financetimes.cd
