RDC-télécom: L’ARPTC éclaire sur la déconnexion en masse des cellulaires dans le pays
L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunication du Congo (ARPTC) a apporté des éclaircissements sur la déconnexion en masse des cellulaires dans le pays.
Ceci intervient après une campagne que relaye la société téléphonique Vodacom RDC, indiquant aux usagers des appareils mobiles à défaut de paiement des frais du Registre des appareils mobiles (RAM), de cette procédure de déconnexion des appareils cellulaires.
En effet, l’ARPTC procédéra à des deconnexion des appareils mobiles, que ce soit pour les raisons sanitaires, sécuritaires, de vol ou autre, en coopération avec les autorités du pays et dans le respect de la loi congolaise, confirme son communiqué de presse.
Néanmoins, le même document indique qu'aucune déconnexion de masse n’est prévue pour l’instant des suites du non-paiement des frais du RAM, rajoute-il.
Ce communiqué intervient après une tournure rejetante de la décision qu’a prise l’opinion, où la quasi totalité a été contre cette mesure qu’elle juge inopportune et de vaste escroquerie pour d’autres.
Un député national de Kinshasa a même interpellé le Premier ministre, Sylvestre Ilunga, sur les frais RAM imposés par l’ARPTC aux abonnés des appareils mobiles.
D’autres acteurs de la société civiles, de l’autre coté, ont fait savoir contrairement au communiqué de cette structure, que la société Vodacom ne cesse d’envoyer le message de blocage des appareils mobiles.
A défaut du retrait de cette initiative, une mobilisation de masse s’impose, ont noté d'autres indiscrets.
Rédaction Finance Times.cd