Après la levée de l'état d'urgence par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, les chauffeurs de transport en commun ont repris le trafic sur les voies routières mais n'ont pas gardé la même tarification fixé pendant la période de confinement.
Mais cela dépend essentiellement des communes et des distances. Pour la ligne Kintambo Bandalungwa, le coût équivaut toujours à 500 FC la course, comme en période de confinement.
Malheureusement cette réalité de cette même façon dans d'autres lieux de la capitale congolaise.
Le constat fait ce mardi 28 juillet 2020, par la rédaction de Finance Times.cd, montre que les chauffeurs de taxi-moto transportent deux passagers au lieu d’un seul; ce qui double leur rendement dans une course avec une fixation de prix selon la distance effectuée.
Les taxis communément appelés 《ketchs》, quant à eux, transportent quatre personnes contre trois pour la course Huilerie dans la commune de Lingwala - Victoire dans la commune de Kalamu au prix de 500FC, et le même prix pour la course Asanef dans la commune de Lingwala- Boulevard dans la commune de la Gomme.
Les taxis bus communément appelé 《207》, par contre, chargent quatre personnes par bancs au lieu de deux comme était le cas pendant l’état d’urgence sanitaire, et le prix s'élève à 500 FC; contrairement à aux bus appelés Esprit de vie qui taxent à 700 FC pour la course Huilerie à Lingwala-Magasin à Kintambo.
La ligne Pompage dans la commune de Ngaliema-Zando dans la commune de Gombe, ou encore Pompage toujours à Ngaliema-Gambela dans la commune de Ngiri-Ngiri qui équivalait à 1.000 FC, a repris son prix initial de 700 FC.
Dans le District de la Tshangu, ISC-Pascal, qui coûtait 1000 FC pendant la période de l'état d'urgence sanitaire, a baissé de moitié, soit 500FC.
La même réalité se constate pour la course Rond-point Ngaba-Pascal et Ndjili-Sainte Thérèse-Victoire.
Certains chauffeurs interviewés dans les arrêts de bus, estiment qu'ils ont assez supporté et respecté les instructions du Chef de l’Etat, mais indiquent que cette crise sanitaire a beaucoup impacté négativement sur leurs économies.
Mais il est important de signaler que la distanciation sociale n’est plus respectée dabs ce contecte par certaines personnes.
Cette levée de l’état d’urgence sanitaire n’est pas la fin de l’épidémie à coronavirus, pour rappel.
Tout le monde est appelé à la vigilance tout en respectant les gestes barrières édictés par les autorités sanitaires compétentes afin d'éviter au pays la résurgence d’un nouveau reconfinement.
Agnès B, financetimes.cd