La Fédération des entreprises du Congo (FEC) et la Congolaise des voies maritimes (CVM) ont signé un contrat de collaboration ce mardi 30 mars 2021.
Pour la FEC, ceci consiste à créer et gérer une redevance additionnelle et conventionnelle d’appui au dragage, dénommée “RACAD”.
Elle indique que le contrat est conclut pour une durée de 6 ans renouvelables dont les parties contractantes doivent évaluer les activités précédentes à chaque expiration de la close qui consiste notamment les travaux de dragage pour améliorer la navigabilité dans le bief maritime du Fleuve Congo et l’acquisition d’une drague toute neuve, ainsi que ses équipements connexes.
Ca permettra également aux navires de haute mer de desservir, en toute sécurité les ports de Boma et de Matadi, rensegne la me source.
Pour ce qui est de la part des responsabilités entre les deux parties, il est indiqué que la FEC apportera les moyens finaciers par l’entremise de ses membres qui paient la RACAD, soit le montant de 2,40 euros. Et ce montant sera constitué de la quote-part supplémentaire de recettes additionnelles mises à la disposition de la CVM.
D’autre part, laisse entendre la directrice générale, Christine Tissé, que la CVM bénéficiera de cet accord pour relancer ses activités.
'' Nous avons acquis une drague permanente. Avant ce sont les équipements et les moyens financiers qui faisait défaut '',-t-elle dit avant de préciser que la drague réalise 30.000 mètre cubes par jour, au lieu de 20.000 mètres cubes par mois comme auparavant avec l’ancien partenaire qui travaillait d’ailleurs jours et nuits.
Il faut noter par ailleurs que la RACAD sera alimentée par une quote-part additionnelle à la redevance de navigation et sera payée par les armateurs des navires, à travers leurs agents maritimes sur base d’une facture émise par la CVM suivant un taux bien fixé. Ce taux est de 0,50 (cinquante cents) euros par TJB pour le navire se limitant à Banana ; 1,6 (un, 6 cents) euros par TJB pour le navire qui se limite à la boue 16 ; 1,2 (un, deux cents) euros par TJB ; 2,1 (deux, un cents) euros par TJB pour le navire empruntant la zone divagante.
Yanse Ndkt