En République démocratique du Congo (RDC), le vice-Premier ministre de l'Économie nationale, Daniel Mukoko, avait annoncé lundi dernier, une série de mesures destinées à alléger les charges sur les importations de produits de première nécessité.
C’était au cours d'une conférence de presse conjointe avec le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, visant à réduire significativement le prix de revient de ces produits pour les consommateurs congolais.
« Une grande partie des produits que nous consommons, notamment les produits pétroliers, sont importés. Le gouvernement ne peut pas imposer les prix, mais il peut intervenir sur les éléments qui les constituent», avait déclaré Daniel Mukoko.
En plus, il avait détaillé le long processus de formation des prix des biens importés, qui comprend des frais tels que les droits d'entrée à l'importation, les taxes de promotion industrielle, les frais de vérification de l'Office congolais de contrôle (OCC), les commissions de l'Office de gestion du fret multimodal (Ogefrem), ainsi que divers autres prélèvements.
Plusieurs produits sont concernés par cette baisse des prix. Il y a notamment; la viande, la volaille, le poisson, le poisson salé, le lait en poudre, l’huile végétale, le sucre, la farine de maïs et le riz, en vue d’augmenter le pouvoir d’achat des Congolais.
Il a fait savoir, en outre, que les opérateurs économiques de nationalité étrangère qui vont faire souffrir les ménages congolais, vont être exposés à des mesures d’expulsion.
Mais avant tout, la Première ministre Judith Suminwa a été appelée à signer le décret permettant l’application de ces mesures fiscales et parafiscales reprenant également 23 actes pris, et la suppression totale de la perception et la réduction de 5%, 25% et 50 %.
Ces réformes font partie du premier paquet de mesures économiques prises par le gouvernement pour tenter de maîtriser l'inflation et améliorer le pouvoir d'achat des Congolais. Elles visent également à soutenir les ménages en rendant les produits de première nécessité plus accessibles.
A la première année du premier mandat du Président Félix Tshisekedi, le gouvernement congolais avait annoncé des mesures pour tenter de contenir la hausse des prix des biens de première nécessité, notamment le sucre, le poulet, le haricot et le maïs.
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