La République Démocratique du Congo (RDC) et les Émirats Arabes Unis (EAU) s’apprêtent à sceller un accord de libre-échange destiné à renforcer considérablement leurs relations commerciales. Cette initiative, révélée par le ministre congolais du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya récemment, pourrait permettre à la RDC de tripler la valeur de ses exportations vers les Émirats, atteignant potentiellement 3 milliards de dollars par an d’ici 2030, contre une moyenne actuelle de 1,059 milliard de dollars sur les trois dernières années.

Les discussions entre les deux nations sont déjà bien avancées et portent notamment sur des exonérations de droits de douane concernant les produits échangés. La Première ministre congolaise, Judith Suminwa, a fixé un délai d’un mois pour finaliser les termes de l’accord. Celui-ci sera ensuite officiellement signé par les présidents Félix Tshisekedi et Mohamed Ben Zayed.

Ce partenariat s’inscrit dans une stratégie plus vaste de diversification économique menée par Kinshasa. Il pourrait également constituer un tournant majeur dans les échanges commerciaux entre le continent africain et le monde arabe.